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L’écologie est aujourd’hui un sujet de société majeur et une préoccupation de plus en plus importante pour de nombreuses personnes. On peut ainsi remarquer une volonté de mieux consommer, de manière plus raisonnable et durable, mais aussi de réduire les déchets générés par l’hygiène quotidienne et leur impact sur l’environnement. Modifier ses habitudes et remplacer certains produits sont les premières étapes de cette démarche. Afin de vous accompagner, les pharmaciens de Pharma GDD vous proposent des astuces simples et accessibles pour une salle de bain écolo et zéro déchet.
 

Impact des déchets de la salle de bain

Chaque jour, nous produisons dans notre salle de bain une quantité plus ou moins importante de déchets, sans forcément nous en rendre compte. Pour rappel, un Français génère en moyenne 568 kilos d’ordures ménagères par an, dont des matières recyclables qui ne sont pas triées et des déchets qui pourraient être évités. Si l’on s’en tient à la salle de bain, le coton et les emballages en plastique sont particulièrement problématiques.

Le problème du coton

Le coton constitue un marché considérable et représente environ 40 % de la production textile mondiale, tout en ne couvrant que 2,5 % des surfaces cultivées. Il s’agit néanmoins de l’une des cultures les plus polluantes. Ainsi, le coton engloutit 25 % des insecticides et 10 % des herbicides. Sa production est à l’origine d’émissions de gaz carbonique et de nombreux rejets toxiques dans l’environnement : chlore, ammoniaque, soude, acide sulfurique, métaux lourds, solvants… Cela engendre une pollution très importante de l’air, des sols et des eaux. La culture du coton est également très consommatrice d’eau : 10 000 litres sont nécessaires pour produire 1 kilo de coton. Ceci est une moyenne, le volume pouvant aller beaucoup plus haut (jusqu’à 27 000 litres) dans certains pays.

Depuis quelques années, une alternative plus respectueuse de l’environnement et des Hommes tend à se développer : le coton bio. Il n’implique pas l’utilisation de pesticides d’origine industrielle et privilégie le compost naturel pour remplacer les engrais chimiques. La consommation d’eau est également moindre par rapport au coton conventionnel, les cultivateurs et la main d’œuvre agricole sont moins exposés à des produits toxiques. Le coton bio est plus doux, plus souple, et l’absence de colorants permet de réduire les risques d’allergie. De nombreux labels permettent de l’identifier : Ecocert, Ecolabel, Oeko tex, etc.

Si vous souhaitez une salle de bain plus écolo et respectueuse de la planète, il est donc préférable de se tourner vers du coton bio. D’autres matières peuvent aussi se présenter comme des alternatives, comme l’eucalyptus ou le bambou. Ce dernier n’a besoin d’aucun pesticide pour pousser et peut capter de grandes quantités de carbone tout en dégageant beaucoup d’oxygène.

La pollution plastique

Gel douche, shampoing, nettoyant visage, cotons-tiges, rasoir jetable, crèmes… Tous ces produits du quotidien que l’on retrouve dans la salle de bain sont, dans la majorité des cas, conditionnés dans des emballages en plastique qui ne sont utilisés qu’une seule fois avant d’être jetés. Or, il est important de savoir que, dans le monde, un tiers des déchets plastiques échappe à tout traitement (mise en décharge, incinération, recyclage). Lorsqu’ils sont incinérés, c’est au prix d’émissions massives de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. De plus, près de 12,7 millions de tonnes de plastiques finissent dans les océans chaque année. Une masse de déchets qui connaît une croissance de plus de 3 % par an depuis 2010. Ce désastre écologique menace les écosystèmes, étouffe silencieusement la planète et constitue donc un enjeu mondial. Or, les emballages plastiques continuent d’être largement utilisés, en raison de leur faible coût.

Compte tenu de cet état des lieux, nous sommes tous encouragés à réduire notre consommation de produits comportant du plastique. Dans la salle de bain, plusieurs alternatives méritent d’être mises en avant, telles que les cosmétiques solides ou les pains de savon.